Présentation de la formation :

Les opérateurs de la fabrique urbaine s’accordent sur la nécessité de penser les projets urbains à partir des usages et des espaces publics. Pourtant, dans les faits, la programmation est souvent trop normative. Elle se définit par les bâtiments, « par les pleins ». Et les vides ne constituent que des espaces résiduels, à faible valeur d’usage, entre les bâtiments. De surcroît, les acteurs de la ville sont peu outillés pour penser l’intégration du vivant (humain, animal, végétal) dans les projets. A l’échelle du bâtiment, de l’îlot, les espaces privés extérieurs, ainsi que les espaces communs, peuvent également pâtir d’une programmation stéréotypée et, eux aussi, peu participer à la préservation du vivant.

La segmentation entre espaces publics et privés a certes un intérêt dans une pure logique d’exploitation, du « qui fait quoi ». Mais, dans les faits, elle peut s’avérer inadaptée par rapport aux besoins des habitants, aux impératifs environnementaux et atrophier les bilans financiers des opérations. Or, il est possible d’introduire davantage de valeur d’usage dans ces zones de rencontre, de frottement, entre espace public, espaces privés extérieurs, et espaces communs. La qualité environnementale des espaces publics, les modes de déplacements qu’ils induisent, leurs possibilités d’usages formels et informels influencent très fortement la qualité de vie des habitants. Ils sont déterminants pour la valeur d’usage du bâti, leur participation à la préservation, voire au développement du vivant, et à la valeur financière des opérations.

Les formateurs : Rabia Enckell (Courtoisie Urbaine), Julien Kostrzewa(A et cetera), David Lucot (A et cetera), Carmen Santana(Archikubik), Michaël Silly (Ville hybride)

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