La bergerie des Malassis est bien plus qu’une bergerie. Elle est un lieu ressources pour les habitants, une centralité locale et intercommunale qui remplit de nombreux rôles.



Un lieu inscrit dans l’histoire, dans le patrimoine immatériel des Malassis.

A qui penserait que le quartier des Malassis est un lieu sans identité et sans histoire, commettrait une lourde erreur. S’intéresser à la bergerie des Malassis c’est d’abord comprendre l’histoire récente et la sociologie d’un quartier aux nombreuses spécificités :

  • Le collectif des artistes des Malassis
  • Le groupe de rock Trust
  • Le Théâtre de l’échangeur
  • Cosmopolite
  • L’association les Buttes à Morel

Un lieu qui revendique son côté alternatif, spécifique, propice à tous les possibles.


Une forme de transgression douce – réintroduire des animaux d’élevage en ville – pour s’approprier la ville.

Un lieu qui porte, diffuse, essaime des initiatives, à l’échelle locale et intercommunale

  • école-bergerie
  • projet Emmaüs
  • pédagogie auprès des enfants handicapés
  • entretien des espaces verts le long de l’A3

Un lieu « café du village » qui mixte les populations locales, propice aux rencontres spontanées entre générations, entre milieux sociaux, pour passer du bon temps, « profiter ».

Les gens vous le diront, à la bergerie ils rencontrent des gens du quartier et d’ailleurs, de toute condition sociale et de tout âge, qu’ils ne cotoient nulle part ailleurs à Bagnolet.

Un lieu précurseur, innovant, qui favorise les interactions entre bâti et espace public, propice à l’émergence d’usages répondant aux attentes des habitants.

Une forme de rez-de-chaussée actif hybride qui contribue à l’animation du quartier. On parle beaucoup de rdc actif. La bergerie n’a pas attendu que cet enjeu soit popularisé pour le mettre en oeuvre.

Un lieu ressources, une centralité du quartier, appropriable par les habitants, propice au développement de la vie locale, à l’émergence d’initiatives associatives, artistiques et culturelles.

Lors de mon dernier entretien avec Gilles Amar, l’initiateur de la bergerie, deux personnes sont passés pour évoquer leur projet artistique et culturel, dont le projet « galerue », galerie artistique dans l’espace public. « Ca n’arrête pas » me confiait-il ravi.

Un lieu qui remplit une fonction essentielle d’ilot de fraicheur plébiscité par les habitants.

A l’heure où l’on parle beaucoup d’écologie populaire, la bergerie des malassis est l’illustration par l’exemple de l’écologie populaire. Ici les habitants viennent profiter de l’ombre des arbres, apprendrent à faire leur compost, voir les animaux, profiter de la pleine terre… Une relation sensible à la faune et à la flore qui se passe des grands discours et passe directement aux actes qui contribuent à l’amélioration de leur vie quotidienne.